








Laissez-moi vous raconter une histoire …
Il était une fois un voyageur parcourant les pays du monde. Sa volonté ? Découvrir le fonctionnement des sociétés issues d’autres cultures, de toutes les cultures. Il découvrit alors une chose incroyable : l’égoïsme n’est pas naturel chez l’être humain car, même loin de son foyer, il trouvait toujours une personne pour l’aider. Et cela sans aucune contrepartie si ce n'est un sourire, une discussion... du partage en soi. C'est alors posé une question à laquelle il a dû réfléchir durant de longues années : « Comment se fait-il que la solidarité sans contrepartie ne soit pas structurée par cette même communauté informelle qui souhaite aider sans vergogne ? » La réponse est au finale assez simple. Ces personnes qui souhaitent exercer le principe de solidarité pour l’intérêt de l’autre ont plusieurs obstacles.
Cet homme continua donc sa quête en s’adressant à des amis, à des inconnus rencontrés au détour d’un voyage, à des citoyens du monde croisés au hasard des chemins arpentés. Il voulait connaître leur avis, quels obstacles voyaient-ils à la solidarité globale ? Ils lui répondirent, « La volonté d’aider est bien présente en moi, mais les classes sociales, les milieux professionnels et les habitants de chaque pays ne se mélangent pas ». Il retourna dans son pays. Il commença à discuter avec des médecins, des maçons, des avocats, des mécaniciens, des professeurs, des ouvriers en usine … Il en ressortit un élément qui le marqua à vie ! Les milieux professionnels ne communiquent que très peu entre eux, chaque filière étant concentrée au sein de corporations, d’associations et de syndicats qui ne font de la solidarité que dans la limite de certaines catégories d’individus, excluant de fait tous ceux qui n’appartiennent pas à leur monde. De surcroît, cette solidarité est conditionnée par la contrepartie de rendre une organisation plus puissante face aux pouvoirs publics d’un État.
Après cette découverte, le voyageur emplit désarroi se demanda « Que faire pour que des personnes appartenant à divers métiers puissent être solidaire entre elles ? ». Intrigué par cette nouvelle question, en espérant trouver la solution, il se tourna vers l'observation de la vie sociale. Cette même vie sociale qu'on lui avait décrite comme divisée. Que cette division se fasse selon le pouvoir détenue par un groupe, ou que ce soit par l’argent, ou encore par l’éducation, il voulait comprendre. Comprendre pourquoi la solidarité entre les milieux sociaux était si faible. Alors, le voyageur se dit « Je dois rencontrer des gens de chaque milieu social, afin de ne pas me baser sur des stéréotypes, des idées préconçues ». Il recommença son périple à travers le monde et au hasard de ses rencontres, il posa cette question : « Pourquoi ne faites vous pas œuvre de solidarité envers d’autres milieux sociaux que le votre ?». Une réflexion commune émergea des différents commentaires. Les milieux sociaux s’aident très peu car ils ne se rencontrent pas, ne se côtoient pas, ne communiquent pas. C’est seulement cela l’obstacle social : les personnes de milieux différents ne se connaissent pas.
Le voyageur commença à comprendre, que ce soit les divisions professionnelles ou sociales, l’absence de solidarité sans contrepartie s’impose d’elle-même suite à un manque d’échange, de communication. C’est une idée aussi simple au demeurant que le fait de pouvoir être en contact avec une personne différente de soi-même. Il voyait déjà se créer une idée pour favoriser une véritable solidarité, mais un dernier obstacle persistait à s’opposer à ses projets de solidarité globale : la distance. La distance des cultures, la distance des échanges, la distance des langues. Encore une fois, le besoin de repartir à l’étranger pour comprendre la solidarité mondiale se fit sentir.
Le voyageur se demanda « comment favoriser une solidarité entre des personnes qui ne sont pas du même pays, de la même culture, de la même langue ? ». Il décida de s’arrêter dans 2 pays de chaque continent et demanda à des locaux « Pensez-vous que vous pourriez être solidaire avec quelqu’un à l’autre bout de la terre, dont vous ignoriez même l'existence auparavant ? » La réponse à l’unanimité fut sans appel ! Tous étaient prêt à aider quelqu’un même de très éloignés culturellement ou géographiquement. Mais nombre d’entre eux ajoutèrent « la solidarité c’est bien beau comme concept, on nous demande souvent de l’argent pour financer telle ou telle cause sans réalisation concrète, mais comment savoir si quelqu’un a réellement besoin de mon aide ? » Le voyageur interloqué pensa donc que le frein à la solidarité ne semblait pas être les différences de cultures ou la distance qui séparent deux personnes mais plutôt la méconnaissance des conséquences positives de la solidarité sans contrepartie.
Enrichi de toutes ces réflexions, le voyageur décida de s’opposer à la sélection sociale, professionnelle ou culturelle qui empêche la véritable solidarité !
Le voyageur décida de créer la première association internationale qui a pour objectif de favoriser la communication pour une solidarité responsable, une solidarité désirée et non imposée. Cette solidarité qui fit perdurer les civilisations épousera demain la mondialisation, outrepassera les frontières matérielles, intellectuelles et culturelles pour faciliter l’avancée de chacun vers ses objectifs et faire disparaître les obstacles au progrès et à l’innovation personnelle et globale. La consécration d’une solidarité sans contrepartie, la consécration d’une communauté sans fin définie.
Ainsi, est né SOLIDARITIS !